Orthocuidance et pensée criminogène

Je vous ai longuement parlé ces derniers jours des verbes que j’ai nommés “verbes d’orthocuidance” qui regroupent à ce jour les verbes “orthopenser” et “orthopiner”. Nul n’est besoin de développer à outrance sur “orthocroire” et “orthocuider” qui, d’un emploi plus rare, sont en désuétude du fait de l’effondrement du système des religions dans l’Europe occidentale. Mais parions que l’émergence programmée d’une religion universelle de “l’Amour pour tous” rendra très vite utiles ces deux produits français à l’heure où l’on rallumera les premiers auto-da-fé si prompts à revivifier la foi des plus chancelants. Mais foin de bla-bla oiseux - je reviendrai plus tard sur ces notions. Pour l’heure, revenons au système de la négation dans l’univers des orthocuidances et sur leur lien avec la criminogénèse. Pour bien comprendre, il faut d’abord se représenter ce que nier veut dire en langue. En effet, en science logique, “nier” signifie “inverser la valeur de vérité d’un propos”. Par exemple, énoncer que “la terre est plate” (énoncé positif mais faux - oui, je sais, c’est crétin) c’est inverser la valeur de vérité du propos “la terre n’est pas plate” (qui lui quoique négatif est vrai). Affirmer que la “terre est plate” c’est donc en logique NIER la valeur de vérité d’un énoncé pourtant négatif - mais vrai: “la terre n’est pas plate, banane”. On pressent évidemment que la réalité de la langue ne recouvre pas le mécanisme logique: en langue, affirmer “l’écriture inclusive est une chance pour le monde” n’est pas perçu comme un élément d’assertion négativisant l’énoncé précédent: “l’écriture inclusive n’est pas qu’une ineptie, c’est aussi une aberration”. Dire: “Je ne bouffe que du curé” n’est pas l’inversion de la valeur de vérité de l’énoncé sous-jacent: “un curé n’est pas comestible” et l’on peine à se représenter encore les fonctions de la négation dans des syntagmes nominaux désignant les pauvres d’esprit tels que “C’est un [non] comprenant”. Bref, je m’arrête là - mais vous saisissez le problème: la négation en français (pour le système verbal comme pour le système lexical) ne repose sur aucun fondement logique: c’est une opération syntaxique complexe dans sa description - particulièrement en français à cause de la corrélation adverbiale du système bitensif (à l’écrit: oui, à l’écrit, le système bitense. Par à l’oral. Enfin, pas pour tout le monde). Comment concilier un tel laxisme de la représentation de la négativité pourtant si essentiel pour tous les orthopensants qui adorent jeter des anathèmes de manière explicite de manière à ce que tout le monde orthopine ? Dire “bouh les vilains méchants” doit être compris par tout le monde comme une saine opération salutaire guidant le peuple sur les chemins de la liberté, et pas comme une vulgaire insulte… Surtout qu’en même temps, l’orthocroyant sait bien que dire du mal, c’est pas bien ! Et que du coup, dire que les personnes qui ne pensent pas comme elles sont “non orthocroyantes” ou “non orthopensantes” : c’est charger l’énoncé d’une négativité contrariante qui pourrait laisser penser que son énonciateur n’est pas dans le camp du bien et de la morale - faisant s’effondrer aussi sec le mythe de l’orthocuidance ! Horrible double bind ! Qui aboutit naturellement à l’élimination de la négation verbale du discours des orthocuidants. D’abord c’est compliqué, et ensuite: c’est négatif, la négation. Le système verbal de l’orthocuidance ne pouvant tolérer sa négativation par les adverbes traditionnellement dévolus à ce rôle dans le français d’avant, il s’agira alors de remplacer l’ancien système par un usage accru de la négativation sémantique portée par les préfixes qui présentent l’avantage 1- de montrer que l’énonciateur est ouvert d’esprit à toute forme de discours émanant d’autrui 2- que le “m.â/a.l.(e).orthopensant” est pourtant un ennemi à abattre. On proposera donc des énoncés toujours positifs et on ne dira jamais: “Cet imbécile n’orthopense pas”, ce qui serait trop agressif et engendrerait un ressenti chagrin chez l’interlocuteur, mais plutôt: “il m.â/a.l.(e).orthopense” ou “i.e.lle dysorthopense”. En effet, par l’usage du préfixe on peut aisément introduire une gradation dans la négativation verbale : il est évident qu’un homme - au sens biologique, binaire, terf, cis et non racisé - qui n’orthopense pas est forcément dans la plus grande des erreurs et son ressenti étant de peu de valeur, on peut lui affecter le préfixe “m.a/â.l.e” qui serait l’acmé de la négativation: “il m.â/a.l.(e).orthopine, l’outrecuidant !” sera par exemple très convenable dans une soirée d’intégration universitaire en centre ville. Tandis qu’un.e citoyen.ne non binaire, non cis peut plus facilement “dysorthopenser”: c’est-à-dire déjà s’inscrire dans une démarche de repentance ou de rédemption vis-à-vis de l’orthopensance pardonnante. “I.e.l.le dysorthopense quand ielle dit que l’écriture inclusive est exclusive du handicap !”. Il reste désormais à faire admettre en droit la transposition de ces mécanismes afin que les crimes de m.â/a.l.(e).orthopensance ou de dysorthopinion soient admis au registre des incivilités dans un premier temps, car leur expression est offensante pour les minorités majoritaires du système de l’orthocroyance. On verra plus tard pour une qualification criminelle de ces dyspensances, qui sont en fait des actions violentes pour la sensibilité de tous, c’est-à-dire des gestes violents en fait, c’est-à-dire des exactions: des crimes quoi. Des crimes qu’il faudra pouvoir punir à proportion de la mesure pourtant avec laquelle on les aura tolérés jusque là. On vous aura prévenus.

Les verbes d'orthocuidance

Plutôt que “bien-pensance” - expression galvaudée et sans fondement - je vous invite désormais à préférer le terme « orthopensée » qui partage le même préfixe que les mots « orthographe » ou « orthopédiste ». Celui-là présente l’avantage de souligner qu’il ne s’agit pas tant d’apprécier la rigueur d’une pensée que sa conformité à une règle, en l’occurrence morale. On pourra conjuguer : J’orthopens.e que… Tu orthopense.e.s… Ou bien amalgamer : « cesse de dysorthopenser » Ce à quoi on répondra: « je transorthopense, mince, quoi: respecte moi »

Laissez-moi vous présenter maintenant le verbe “orthopiner”, qui étymologiquement signifie: “opiner de manière conforme à la règle”, “avoir une juste opinion”. Il remplace avec élégance toutes les variantes de l’expression dacadente: “moi je pense que”. Dorénavant on ne dira donc plus “Moi je pense que Raoult c’est un fumiste” mais plutôt, de manière à afficher le conformisme de son opinion que gouvernent les meilleures intentions: “J’orthopine que Didier Raoult dysorthopense*”. Ou bien on ne dira plus: “C’est pas possible que l’écriture inclusive ne s’impose pas dans l’administrations” mais bien: “J’orthopin.e”. “L’orthopinion” permettra donc d’introduire les prémices d’une orthopensée constructive. On orthopinera autant que possible en commentaires des articles de BFM, si possible en groupe de manière à ce que l’orthopinion s’impose par la force tant que des dysorthopensifs continueront d’orthopiner à tort qu’ils pourraient orthopenser par eux-mêmes: ce qui serait paradoxal. On conjuguera le verbe sur le modèle de son proche cousin: “J’orthopin.e, tu orthopin.e.s…”; “que tu orthopinass.e.s, qu’il orthopînat.e” Ne me remerciez pas.

La diffusion de la fausse science

Un rapport secret a été transmis à Olivier Véran confirmant que les poils de nez longs sont une barrière contre la pénétration du corona-virus dans les voies aériennes. Il a immédiatement demandé la modification de l’article L-5121 du code de la santé publique pour étendre la couverture en cas de prescription des pinces à épiler aux patients en réanimation. Aussitôt, une étude chinoise a confirmé que l’usage de pinces à épiler en cuivre avait un impact significatif sur la couverture contre le virus.

Une seconde étude américaine, partant du même constat, conteste les résultats observés sur la base d’une analyse des méta-données des cabinets d’esthéticiens et d’esthéticiennes (eh, faudrait pas oublier) qui prouvent à 99,9% que la taille des poils du nez en Australie et en Afrique du Sud est d’une circonférence médiane en moyenne 9.10^6 plus épaisse que la taille d’un virus et qu’à ce titre: un poil ne saurait empêcher un virus. Il serait, selon cette étude, urgent de proposer des implants cosmétiques de fosses nasales destinés à épaissir les poils pour lutter contre l’envahissement folliculaire. Le laboratoire “protonosepeel” offre déjà un produit comparable: certes le traitement est onéreux, mais il est prometteur.

Toutefois, une équipe française de Martigues pilotée par des femmes et des hommes de terrain, mais aussi de terraine, a proposé un second modèle mathématique où la circonférence était pondérée par le degré d’enchevêtrement des poils rapportée à la profondeur et au diamètre des fosses nasales: il ressortirait de cette étude que le degré d’enchevêtrement est le facteur d’impact principal dans la lutte contre le virus et qu’à ce titre, il n’est besoin ni de cuivre, ni de pinces ni de prothèses mais qu’au contraire le traitement consisterait soit à laisser les poils pousser, soit à utiliser des bouchons de piscine: une méthode vieille comme le monde mais qui a le mérite de doubler l’efficacité des masques en papier crépon fournis par le gouvernement.

Aussitôt récusée, la méthode Martégale se diffuse sur les réseaux sociaux. Des hommes politiques, bouchon sur le nez et voix nasillarde, proclament leur soutien tandis que les Professeurs zélés se précipitent pour se faire implanter des poils fins. Dans le tiers-monde, où le traitement semble inaccessible, on voir fleurir des méthodes locales à base de cire de miel et de lavande utilisées en application locale.

Alors que la chose ne coûte rien, elle semble avoir un impact sur le degré de diffusion de la maladie dans ces zones. Les laboratoires restent perplexes.

Il en va de même de la recherche en littératures et en sciences humaines: des gens prennent la parole sanbs rien comprendre et imposent de coûteux traitements qui n’apportent rien, qui ruinent tout le monde et qui en somme ne font que répéter ce que tout le monde savait depuis 200 ans.

Xavier-Laurent Salvador

A Vaillant Coeur, Rien Impossible

Je vais vous raconter une histoire invraisemblable comme seule l’Institution est capable d’en produire. C’est un terreau tellement fertile pour l’imagination débridée et la jalousie que l’imposture - leur soeur jumelle - finit incontestablement par s’y épanouir comme une fleur humaine. Oui, car il existe des fleurs humaines, au même titre que l’on peut y trouver un champignon ou une serre humaine. (Pardon…)

Disons que je connais quelqu’un qui, par esprit taquin et un peu provoc’, signait ses mails à ses amis proches ou très proches d’un envoi en latin - d’une tournure empruntée à la prière eucharistique. Ça faisait intello, ça impressionnait le pécore. Et surtout, c’était un clin d’oeil un peu bravache et ‘achement malin dans un milieu qui ne brille pas par sa tolérance d’esprit à l’égard du mystique, du symbole et du transcendant destiné à ses amis, comme ses frères. C’était une formule marrante, qui incitait au courage et qui ne sort pas d’un cadre intime.

Cela l’amusait énormément, parce ce qu’en ce temps-là, il avait encore un peu d’humour et les épreuves de la fausse discipline qui consistait à faire croire à ceux qui le dépassaient qu’ils le méritaient ne l’avait pas encore épuisé. Comme disait Weber, être un homme intelligent implique de tolérer de voir passer les médiocres devant soi. Et c’est une ascèse pénible, mais ô combien formatrice. D’autant que la quantité de médiocrité contenue en l’individu est inversement proportionnelle à son inhibition: je veux dire par là que plus un individu est médiocre, moins il se gêne pour marcher sur les arpions de ceux qu’il devrait au contraire ménager.

On en était là de cette petite farce quand il me racontait qu’il était assez amusé de voir ses amis parmi les plus entêtés dans la lutte contre toute idée confessionnelle lui emprunter la formule pour lui écrire à lui seul. C’était sympa.

La chose prend alors une tournure tragi-comique: accrochez-vous.

Un homme haut placé, témoin de ces échanges, connu de tous et élu à des dignités qui font trembler le loup; la belette et le petit lapin jusques aux tréfonds de leur tanière et de leur terrier respectif; un homme dont la dignité impériale le dispute à la classe internationale, un chef en somme, pourquoi pas un Directeur-avec-un-D-majuscule, presque un Seigneur-mais-avec-deux-S-majuscule, a jugé que la formule lui convenait.

Et poussant la flagornerie de soi-même - l’imposture, donc - jusqu’à non seulement plagier, mais surtout employer une formule à laquelle il ne comprend rien pour le propre compte de son intérêt d’orgueil : le voilà qui se met à pérorer in fine de ses courriers officiels dans un latin emprunté à la messe, et à la plus belle partie de celle-là d’ailleurs.

Et croyez moi si vous voulez, mais l’ironie touche à son comble: ce Bouvard-et-Pécuchet là est un homme d’une grande piété, un croyant comme on en jamais vu qui prie plus que la moyenne, parce que cela l’inspire dans les situations difficiles.

Mais il est protestant.

xpdr.

Xavier-Laurent Salvador

Brainstorming de déconfinement

[Brainstorm]

  • “Alors, bon, je vous ai réunis pour qu’on fasse un p’tit brainstorming “déconfinement”. Moi, je veux, heu, un projet clair, simple, lisible. Deux zones: une blanche, une noire…
  • Ouais, mais attendez: on risque un effet de seuil, enfin de seuilling hein, sur les zones voisines et je pense qu’on devrait prendre en compte hein…
  • Ah ouais, mais ça m’arrange moyen parce que moi, j’avais dit un truc simple et….
  • … et je suis pas certaine que le choix des couleurs, enfin, on risque de provoquer des confusions.
  • Bon, ben : on prend rouge ou vert ? C’est classique ça ?
  • Oui, on peut faire ça, c’est moins discriminant. Et on met du jaune pour les seuils ?
  • Vraiment ?
  • Oui c’est mieux
  • Mais moi je trouve que ça induit une forme un peu carcérale de pensée: si il y a des gens qui trouvent que le rouge est joli, ils vont lire la carte à l’envers.
  • Qu’est-ce que vous proposez ?
  • Eh bien, on met des chiffres pour des zones et on laisse les gens choisir les couleurs appropriées. Genre zone 1, zone 2…
  • Ah non ! On va donner l’impression qu’on opère une hiérarchie dans la population entre des zones 1 et des zones 2 et des zones intermédiaires !
  • On trouve une symbolique de transposition ? On a qu’à faire des zones “étoiles”, des zones “lune” et des zones “licornes”.
  • Voilà, et on met des rectangles à côté, comme ça les gens colorient sur les contours et ils choisissent.
  • Ahhhhhh
  • On a bien avancé. Alors, dans les zones “Licornes”, on va faire là aussi très simple: on va limiter les déplacements à 100 kms autour du domicile.
  • Oui, c’est bien 100kms.
  • Merci.
  • Mais, heu…;
  • Quoi ?
  • ….
  • ?
  • Tout droit ?
  • Comment ça: “tout droit” ?
  • Ben, je veux dire: il faut prendre en compte les situations complexes. Moi je connais bien M. Robert à Romans, il habite en haut d’une colline. Pour aller au marché, il prend la D114 qui fait 83 lacets - du coup, quand il descend à la ville, il fait plus de 100 bornes en virage. En revanche, il peut remonter par l’A136, qui est plus directe - du coup, il pourrait revenir de la ville mais pas y aller.
  • ?
  • Oui, ou alors il faudrait qu’il y aille mais “tout droit”. Le truc, c’est qu’en sortant de la route, il va traverser la maison de Madame Denis. En plus, il y a 934 mètre de dénivelé en ligne droite. Je me demande du coup…
  • Bon, on dit “à vol d’oiseau” alors ?
  • Oui, c’est pas mal ça: “à vol d’oiseau”.
  • N’importe quel oiseau ?
  • ah oui, 100 km, c’est 100km, hein.
  • Je me demande quand même si on ne devrait pas l’annoncer en durée: “à 1h de chez vous” ?
  • Mais ça va pas non ? Et les bouchons ?
  • Ben ils n’auront plus d’attestation les pécores ? On ne saura pas à quelle heure ils sont sortis ?
  • Et alors ? Comment on les verbalise ?
  • Ah mince. Oui alors: “à vol d’oiseau”
  • Bon: on progresse.
  • Heu…. -Quoi encore ?
  • Ben…
  • ?
  • Dans n’importe quel sens ?
  • Pourquoi ? Vous voulez qu’ils creusent ?
  • Meuh non. Je veux dire: n’importe où ? Non parce que le préfet de l’Aubrac me fait remarquer que comme son département fait plus de 100km de large mais qu’il est frontalier avec les (je le cite) : “nazes de l’Aveyron”, les gens de chez lui ne pourront pas voir leur famille à 130 bornes dans le département vert - pardon: “licorne” - alors que ceux de la zone rouge pourront faire 3 kms pour venir les polluer.
  • C’est pas pour ça qu’on a mis des zones jaunes ?
  • “Etoile”
  • Oui, pardon: “étoile”
  • Oui si. Mais du coup, il faut bien dire: “à vol d’oiseau dans tous les sens”.
  • ….
  • Désolé.
  • Bon, enfin dernier point: le déconfinement des zones encore actives comme Mayotte. Bon là: on confine hein ? J’annonce, clair, précis, concis.
  • Ah oui, bien. Et comme ça on confine aussi Paris ?
  • Pourquoi ?
  • Ben c’est les mêmes chiffres
  • Non mais on ne va pas comparer Mayotte et Paris si ?
  • Ben, c’est vous le chef du territoire
  • Ah la la: qu’est ce que je dis moi ?
  • On confine Mayotte, on déconfine Paris.
  • ça passe ça ?
  • Bof, au point où on est rendu….
  • Bon alors je dis ça; ou alors, je fais appel à des mesures individuelles: on confine les personnes à risques ! C’est bon ça ? hein ?
  • Donc on annonce qu’on déconfine les zones dangereuses mais on met des mesures préventives pour les obèses, les vieux et les handicapés ? On va faire un carton là les enfants, des champions !
  • Ah oui, je ne peux pas dire ça…
  • Ben non. ……………………..
  • Bon, je résume: J’annonce qu’il y aura deux OU trois zones “étoiles”, “licorne” et “dégradées” et que dans les zones-qui-ne-sont-pas-rouges-mais-quand-même on déconfine sauf à Mayotte tout en disant aux gens concernés mais pas tous, seuls les plus vulnérables mais sans les stygmatiser qu’ils peuvent sortir mais qu’en fait, il ne vaudrait mieux pas dans un rayon de 100 km autour de chez eux à vol d’oiseau dans tous les sens mais sans creuser ? C’est bon ? On y va ?

Xavier-Laurent Salvador